Comment travailler sa vitesse
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Il n'y a pas de secret en guitare, si on veut améliorer notre vitesse, il faut travailler, et beaucoup travailler. Seulement on peut travailler de façon plus ou moins efficace, et le but de ce cours est de vous proposer une méthode pour travailler efficacement votre technique. C'est une méthode applicable sur n'importe quel exercice ou n'importe quelle vidéo, qui ne demande que du temps et du travail pour être efficace. On va découper ce cours en trois parties :
- Tout d'abord nous aborderons quelques généralités concernant le travail de la vitesse. Rien de bien méchant, mais des bases qui pourront vous être utiles.
- Dans la deuxième partie nous allons voir une méthode prête à l'emploi qui vous permettra de vous améliorer à coup sur, à condition de l'appliquer correctement.
- Pour finir quelques astuces qui pourront vous donner un petit coup de pouce si vous avez du mal à dépasser vos limites.
Quelques généralités
A qui cela s'adresse ?
Malgré ce que pensent certains, cette méthode de travail de la vitesse s'adresse à tout le monde, quelque soit votre niveau. Il n'y a pas besoin d'être un guitariste avec 10 ans d'expérience ou de viser des concerts au stade de France pour vouloir développer sa vitesse. Par contre rien ne vous oblige à travailler la vitesse, donc si ça ne vous intéresse pas, ne vous forcez pas et passez votre chemin.
On en fait quoi ?
Cette méthode peut s'appliquer sur énormément de choses : exercices, bouts de morceaux, enchainement d'accords etc... N'importe quel travail technique peut être effectué avec cette méthode. Cependant je vous recommande, au moins dans un premier temps, d'appliquer cette méthode sur des exercices simples et répétitifs. Cette méthode a pour but de développer la vitesse, et la clé du travail rapide, c'est l'économie de mouvement. Moins on bouge les doigts, plus on peut aller vite. Plus on bouge les doigts, plus on fait de mouvements inutiles, et plus on perds du temps. Donc prenez des exercices simples, que vous connaissez par coeur, sur lesquels vous pourrez vous focaliser uniquement sur l'économie de mouvement et la vitesse. Vous aurez tout le temps de faire ça sur des exercices difficiles plus tard.
Soyez patients
Attention à un point très important si vous voulez développer votre vitesse : ça prends du temps. Beaucoup de temps. C'est pas en trois jours que vous verrez une réelle progression, quelle que soit la quantité de travail abattue. Comparez ça au travail d'un sprinteur : on ne développe pas sa vitesse de sprint en deux jours. C'est des mois et des mois de travail quotidien (voir des années suivant votre objectif et votre niveau), pour augmenter lentement mais régulièrement sa vitesse.
Travaillez tous les jours
Un élément indispensable au développement de la vitesse, c'est le fait de devoir travailler tous les jours (pour en savoir plus sur ce sujet, jettez un oeil à ce cours sur le travail de la guitare). Si vous n'avez pas le temps ou la motivation de travailler tous les jours, je vous déconseille cette méthode. Elle ne vous apportera pas grand chose, et vous feriez mieux de travailler autre chose. Si vous loupez un jour ou deux dans la semaine ce n'est pas dramatique, mais si vous ne travaillez qu'un jour ou deux dans la semaine vous ne progresserez pas beaucoup.
Le métronome tellement redouté
Dernier point très important, c'est même sans doute le point le plus important, mais qui va malheureusement en fâcher certains : si vous voulez vraiment développer votre vitesse correctement, il vous faut un métronome. La méthode que je vous présente aujourd'hui repose sur l'utilisation d'un métronome, et est quasiment impossible à appliquer sans métronome. L'avantage du métronome, outre le fait que ça vous permet de travailler en rythme, c'est qu'il vous permettra de mesurer votre progression. Il vous indiquera à quel tempo vous jouez, et ce tempo va être très important pour savoir à quelle vitesse vous devez travailler. Et en prime, vous pourrez toujours vous amuser à faire des statistiques pour voir votre progression et vous motiver à travailler d'autant plus.
Donc attrapez un métronome, et passons à la deuxième partie !
Une méthode
Présentation
La méthode que je vous présente aujourd'hui va vous permettre de combiner à la fois un travail lent et un travail rapide. Et ces deux éléments sont indispensables pour une progression correcte. Pourquoi ?
D'une part, le travail lent nous permettra de travailler l'économie de mouvements. En allant lentement on pourra ainsi se concentrer sur nos doigts, et essayer de les bouger le moins possible, afin d'optimiser les temps de déplacement. Et si vous n'êtes pas capable de jouer quelque chose lentement, vous serez incapables de le jouer rapidement. Donc maitrisez d'abord un exercice lentement avant d'essayer de le jouer vite.
D'autre part, si on veut développer sa vitesse, il faut travailler vite. Il faut repousser nos limites, chercher le maximum et chercher à l'améliorer petit à petit. On peut reprendre l'exemple d'un sprinteur : il ne développe pas sa vitesse en marchant. Il développe sa vitesse en sprintant, le plus vite possible.
Préparation
Donc pour commencer cette méthode, il faut déjà trouver, pour un exercice donné, la vitesse maximum à laquelle on arrive à le jouer. Là ya pas 36 solutions, vous prenez votre métronome, votre guitare, vous jouez l'exercice à une certaine vitesse, et vous accélérez jusqu'à ça ne passe plus. Une fois que ça ne passe plus, vous ralentissez un tout petit peu, et ça sera votre maximum. C'est une vitesse à laquelle vous arrivez à jouer l'exercice, ça reste propre (pas de fausses notes ou autre), mais vous sentez que c'est votre limite, que vous avez besoin d'être concentré pour le réussir.
Une fois que c'est fait, c'est fait. Pas besoin de le refaire plus tard. Notez cette vitesse maximum dans un coin, sur une feuille, et ne l'oubliez pas. Pour la suite de la méthode on prendra comme exemple un tempo de 160 comme vitesse maximum.
La méthode
Ensuite il y a plusieurs étapes à appliquer chaque jour :
Première étape
Première étape : il faut faire l'exercice lentement. Pas plus de la moitié de votre vitesse maximum. C'est à cette étape qu'on va vraiment se concentrer sur l'économie de mouvement et la maitrise générale de l'exercice. Passez du temps sur cette étape, ne la négligez pas, elle est très importante.
Deuxième étape
Deuxième étape : on va accélérer progressivement jusqu'à notre vitesse maximum. Le but du jeu c'est d'y aller par palier et de travailler l'exercice un certain temps à chaque palier. Par exemple, si on part d'un tempo de 80 (la moitié de 160), on va accélérer par palier de 5 en 5 ou de 10 en 10. Suivant l'exercice et le temps que vous avez devant vous, on va accélérer avec des paliers plus ou moins "large". Donc si on part de 80 et qu'on accélére par palier de 5, on va travailler à 85, 90, 95, 100, 105 etc... A chaque palier on va faire l'exercice plusieurs fois, pendant un certain temps. N'accélérez pas trop vite, il faut que vous soyez à l'aise, donc n'hésitez pas à passer plus de temps à chaque palier ou a faire des accélérations moins importantes pour ne pas vous perdre.
Troisième étape
Troisième étape : quand on est proche de notre vitesse maximum (10 ou 20 points avant la vitesse maximum), on veut y passer beaucoup plus de temps. Donc pour passer plus de temps dans cette zone de tempo, on va d'une part passer plus de temps à chaque palier, pour travailler l'exercice plus longtemps, mais on va aussi d'autre part faire des paliers plus rapprochés. Si on faisait des paliers de 5 en 5 ou peut passer à des paliers de 2 en 2 à partir de 150, pour faire 142, 144, 146, 148 etc... jusqu'à 160. Ou même des paliers de 1 en 1. Le but du jeu est de passer beaucoup de temps à notre limite, ou proche de notre limite.
Et si ça passe pas ?
Il est fort possible que vous n'atteigniez pas la vitesse maximum que vous aviez noté. C'est parfaitement normal. Il y a des jours ou on est plus en forme que d'autres, et donc des jours ou on jouera moins vite que d'autres. Si vous n'arrivez pas à atteindre votre vitesse maximum, n'insistez pas. Si ça passe pas, ça ne passe pas. Vous allez juste vous énerver, vous frustrer, et ça servira à rien. Faites une pause, re-essayez plus tard ou le lendemain, mais ça n'a rien de dramatique, ça arrive à tout le monde.
Et si ça passe ?
Si par contre vous avez atteint votre vitesse maximum, on va maintenant essayer de la dépasser. On va pas essayer d'exploser le record et de gagner 20 points sur le métronome. On va juste essayer de la dépasser de 2-3 points, 5 tout au plus. On va essayez de passer de 160 à 162, pas plus. Avec un peu de chance, si vous êtes en forme, ça passe, sinon ça passe pas. Si ça ne passe pas, c'est pas grave, vous réessayerez demain. Si ça passe, vous pouvez essayez de gagner encore 1 ou 2 points sur le métronome, tenter le coup à 164 si vous êtes courageux. Dans tout les cas, si ça passe à 161, 162, 163 ou même plus, félicitations, vous avez réussi à améliorer votre vitesse.
Mais attention : on l'a dit, ya des jours avec, et ya des jours sans. Et si ça se trouve, vous êtiez juste particulièrement en forme ce jour là, et vous serez incapable de refaire cet exploit les jours suivants. Donc pendant plusieurs jours, refaites exactement le même travail, à essayer d'atteindre la même vitesse maximum de 160, et d'essayer de la dépasser à nouveau de 2-3 points, comme si c'était votre première fois. Ce n'est que lorsque vous réussirez à dépasser votre vitesse maximum plusieurs jours de suite que vous aurez réellement améliorer votre vitesse de façon permanente.
Et si ça passe plusieurs fois ?
Si vous avez vraiment réussi à dépasser votre vitesse maximum, de façon stable et régulière, alors vous avez une nouvelle vitesse maximum. Si vous avez atteint 164, c'est votre nouvelle limite, votre nouveau record à battre, votre nouvelle vitesse de référence. Donc notez votre nouvelle vitesse maximum, et utilisez là à partir de maintenant pour cette méthode.
Quelques mots sur la progression
Bien évidemment, la progression va dépendre de plein de facteur : la difficulté de l'exercice, le temps de travail, vos capacités de progression etc... La progression en terme de vitesse va beaucoup changer d'un exercice à l'autre et d'un guitariste à l'autre. Ne vous comparez pas aux autres, concentrez vous sur votre progression à vous. Tant que vous progressez, même lentement, c'est l'essentiel. Dites vous que si vous progressez seulement d'un point en une semaine, dans un an vous aurez gagné 52 points ! (enfin pas vraiment : la progression en terme de vitesse est rarement linéaire)
Et si ça passe vraiment pas ?
Il est toutefois possible que, même en appliquant cette méthode pendant des heures tous les jours, vous n'arriviez plus à accélérer. Vous avez atteint un cap que vous n'arrivez plus à dépasser. Il ne faut pas s'inquiéter, c'est normal, et il y a plusieurs raisons à cela :
- Peut être que vous avez atteint vos limites physiques maximum. Il y a des lois physiques dans notre univers que l'on ne peut pas violer, et qui nous empêcheront d'accélérer indéfiniment. Donc si vous avez atteint votre potentiel maximum, ça ne sert à rien de s'acharner, même en 150 ans vous ne progressez plus. Mais honnêtement, je doute que ce soit votre cas, parce que ce genre de limite est généralement extrêmement rapide, et si vous l'avez atteint, vous n'avez sans doute rien à faire dans un cours de guitare pour débutant.
- Peut être que vous avez une mauvaise économie de mouvement. Si vos doigts font des mouvements inutiles, vous perdrez du temps, et un seul petit défaut peut vous empêcher d'accélérer. Donc retravaillez bien lentement, assurez vous d'avoir une bonne économie de mouvement, histoire de développer votre potentiel maximum sur cet exercice.
- Peut être que vous ne travaillez pas assez. Plus vous allez accélérer et travailler vite, plus ça va être difficile d'accélérer d'avantage. Il vous faudra des heures et des heures de travail pour gagner un malheureux point sur le métronome. Vous risquez d'arriver à un niveau ou votre temps de travail ne suffit plus pour accélérer sur cet exercice. Si c'est le cas, vous n'avez que deux solutions : travaillez plus, ou travaillez autre chose. Ce n'est pas forcément utile de passer des heures et des heures pour améliorer sa vitesse sur un seul exercice, plutôt que d'utiliser ces heures de travail pour autre chose. A vous de voir !
Le temps de travail
Il reste un élément important à aborder dans cette méthode : la gestion du temps de travail. Combien de temps consacrer à tout ça ? Combien de temps faire l'exercice lentement ? Combien de temps à chaque palier ?
Et bien la réponse est vague : ça va dépendre de vous. L'avantage de cette méthode est qu'elle est flexible, on peut tout aussi bien ne passer que 10 minutes par exercice, ou passer 2 heures par exercice. Sachez simplement que, logiquement, plus vous passez de temps sur un exercice, plus vite vous progresserez. Il faut juste adapter le temps de travail de chaque étape de façon "proportionnelle". Si vous avez 3 heures devant vous pour un seul exercice, vous pouvez passer 1/4 d'heure sur la première étape et après rester 5 minutes sur chaque palier, en prenant des paliers de 2 points, histoire d'y passer un temps fou. Ca sera un travail très long (limite suicidaire), mais extrêmement efficace. Mais si vous n'avez que 1/4 d'heure devant vous pour un exercice, réduisez le temps de travail de chaque étape. Passez moins de temps sur chaque palier, faites des paliers plus espacés pour atteindre plus vite la vitesse maximum etc... Il faut que chaque étape soit effectuée tous les jours, si vous passez tout votre temps sur la première étape et que vous n'avez jamais le temps de travailler rapidement, ça ne fonctionnera pas.
Donc c'est à vous de voir, suivant vos envies, vos besoins, et vos moyiens.
Il n'y a rien de plus à dire sur cette méthode, il reste juste quelques astuces dont je vais vous parler dans la troisième partie qui pourront vous aider à améliorer votre vitesse, mais qui ne remplaceront pas cette méthode.
Quelques astuces
Push the limit
La première astuce que nous allons voir s'appelle parfois en anglais "push the limit", littéralement "dépasser la limite". Le but du jeu est simple : une fois qu'on a appliqué la méthode décrite précédemment, et qu'on arrive à notre limite, on peut tenter de jouer beaucoup plus vite. Mais vraiment beaucoup plus vite, par exemple 20 ou 30 points de plus sur le métronome.
Et là c'est évident, on va se planter en beauté, sinon c'est que vous avez mal calculé votre limite. MAIS on va essayer de garder le rythme. Ca sera bourré de fautes, d'imprécisions, et ça sera horrible à entendre, mais on va essayer de suivre le tempo malgré tout.
L'avantage de cette technique, c'est qu'une fois que vous avez passé une ou deux minutes en jouant beaucoup trop vite, vous serez beaucoup plus à l'aise quand vous reviendrez à votre vitesse limite. Notre cerveau a une analyse relative de la vitesse, c'est à dire que votre vitesse limite vous semblera très rapide si vous partez d'une vitesse lente, mais elle vous semblera lente si vous la comparez à une vitesse encore plus rapide.
Quand vous retravaillez à votre vitesse maximale vous serez donc plus détendu, et ça suffit parfois pour gagner un ou deux point sur le métronome. Ce n'est pas très utile d'appliquer cette technique tous les jours, mais une fois de temps en temps ça fait pas de mal.
Doublons la vitesse
Cette deuxième astuce est plus difficile à mettre en oeuvre, puisqu'il faut des connaissances en matière de rythme pour y arriver. Donc si vous êtes largué dans le texte qui suit, laissez la tomber pour l'instant.
Il faut comprendre une chose à propos de notre vitesse maximale que nous avons défini plus tôt, c'est qu'il s'agit d'une vitesse à laquelle on peut répéter un exercice de nombreuses fois à la suite. Mais en vérité, ce n'est pas notre vraie vitesse maximale, on est physiquement capable de jouer plus vite, mais on n'arrive pas à le faire sur la durée, juste sur quelques répétitions.
Le but du jeu est donc de trouver un moyen de travailler à des vitesses plus élevées que notre limite, sur un petit nombre de répétitions. Pour cela, on va diviser notre vitesse de travail par deux. On va par exemple travailler à 80 plutôt que de travailler à 160, si 160 est notre vitesse maximum. A cette vitesse là, on sera forcément plus à l'aise, on y arrivera sans faute, sans se fatiguer. Et là on va répéter l'exercice de nombreuses fois, et de temps en temps on va doubler la vitesse, juste sur une ou deux répétitions, puis revenir à 80. Le but du jeu est de ne pas s'arrêter, on fait des accélérations très brèves, et on revient à notre vitesse lente.
En toute logique, si vous faites ça en prenant votre vitesse maximale divisée par deux, ça passera très bien, puisque pendant les passages rapides vous serez à votre vitesse maximale. Mais là ou cette technique devient intéressante, c'est qu'il y a de fortes chances pour que vous y arriviez même à une vitesse supérieure. Si au lieu de 80 vous partez à 85, lorsque vous doublerez la vitesse vous serez donc à 170, au dessus de votre vitesse maximale, mais comme vous ne le faites que pendant un temps très court, vous y arriverez. De cette façon vous vous habituerez peu à peu à dépasser votre limite.
Aimons l'inconnu
Pour cette dernière astuce, il faudra vous armer d'un métronome sur lequel vous pouvez régler le tempo en appuyant sur des boutons +/-. Il existe plein de modèles de métronomes qui répondront à ce critère, vous comprendrez l'utilité juste après.
Pour appliquer cette astuce, il faut modifier un peu la méthode que nous avons vu précédemment : on part d'une vitesse lente, ça ne change pas, et on va progresser de palier en palier jusqu'à atteindre notre vitesse maximum. Sauf que dans ce cas là, on essaye tant que possible de ne pas savoir de combien de points on progresse à chaque palier. Pour cela il suffit bêtement d'appuyer un certain nombre de fois sur le bouton + du métronome, sans les compter, et sans regarder le tempo. Après quelques paliers, vous n'aurez plus aucune idée du tempo auquel vous êtes.
Du coup, vous ne savez pas quand vous allez atteindre votre vitesse maximale, mais c'est pas grave ! Continuez d'accélérer, par palier non définis, jusqu'à ce que ça ne passe plus. Avec un peu de chance, la magie s'opérera, et la vitesse à laquelle vous n'arriverez plus à faire l'exercice sera peut être au dessus de votre vitesse maximum, voir même peut être largement au dessus.
La raison à ça est toute bête : notre cerveau est bien sympa, mais il est con. Si il sait consciemment que vous atteignez votre limite, il va se stresser, et il va se brider. Si il ne sait pas que vous êtes au dela de votre vitesse maximum, ya des chances que ça passe simplement parce que votre cerveau ne vous retiendra pas.
Faisons le point
Redisons le : ces astuces ne remplaceront pas un travail sérieux et régulier. Ces astuces ne vous transformerons pas en un demi-dieu de la guitare du jour au lendemain. Ces astuces ne vous raméneront pas l'amour perdu.
Ces astuces vous permettront juste de vous donner un petit coup de pouce si jamais vous êtes bloqués, ou vous aider à vous améliorer encore plus si vous travaillez correctement.