RiLCortex Posté(e) 29 janvier 2021 Share Posté(e) 29 janvier 2021 Bonjour à Tous. Je reprends la Guitare après 3 ans d'inactivité mais un gros passé guitaristique et je m'oriente vers quelque chose que j'ai toujours survolé par feignantise : l'improvisation en Jazz. J'ai appris les positions arpèges, connais mes positions Penta, majeurs, les notes altéré sur dominant ( 13b, 11#, 9b, 9# ) et continue de travailler les gammes par position en les brisants ( par arpèges 7eme diatonique ). Je sais comment harmoniser une Gamme, retrouver des notes sur le manche, la qualité des degrés, cycle quinte et bémol et utilisation, les intervalles et relations entre les notes et tensions...bref je sais à peu près ou je vais pour continuer d'apprendre. Mais une question me vient. Pourquoi apprendre les notes sur le manche comme elles sont nommés lors des exercices et ne pas se contenter de les appeler tierces, quinte, 7eme, tierce majeur du degrés 1 ou encore même etc.... ?? ( J'ai bien plus de facilité à mémoriser par exemple un shema de sixte majeur / mineur en saut de corde, Tierce Majeur/ mineur corde du dessous décalé...et pleins d'autres encore ) Bref j'aimerai savoir en quoi connaître les notes jouées ( CDEFGAB ) peut être utile sur le moment présent. Cette question est simple. En effet ayant toujours travailler simplement en utilisant la notion d'intervalle et relation entre ceci je ne vois pas en quoi réciter les noms des notes en brisant par exemple la gamme de Do ( DO MI SOL SI, RE FA LA DO, MI SOL SI RE, etc...) Pourrait m'aider lors d'une improvisation et pour continuer d'apprendre au mieux ?? Bien sûr je connais un grand nombre de notes par cœur sur le manche ( pas toutes sur certaines cordes, juste pour pouvoir placer des accords ) mais étant encore feignant je ne voudrais pas gaspiller mon temps pour ça. En effet j'imagine que beaucoup de grand et bon guitariste jazz qui font un solo altéré en Db sur 2 mesures à 160 bpm ne se disent pas sur le coup ( " humm je tenterai bien un RÉ sur l'arpège dominant 7 Ab" mais plutôt " je vais titiller la 11#" en suivant une position d'arpege et se repérer en fonction de la quinte ( ou autres...) Non ???? Donc suivant l'exemple ma deuxième question serait : est-ce que utiliser les shema en connaissant les intervalles des notes jouées est suffisant où est-ce que apprendre le nom des notes lors d'improvisation améliore la qualité ? Je ne parle pas sur ce sujet de composition musicale, je comprends en effet que sur cela il est impératif de se référer aux vrais noms des notes ( DO RE MI FA SOL LA SI ) J'aimerai vraiment avoir vos avis sur cela. Merci Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
IamShrek Posté(e) 30 janvier 2021 Share Posté(e) 30 janvier 2021 Salut, J'ai comme beaucoup commencé par apprendre les notes sur les cordes graves. C'est indispensable pour les barrés. Après, raisonner en intervalles est judicieux car si on connait la place de la Tonique, on peut facilement dérouler les positions. Connaitre les notes par cœur c'est bien, mais il faut aussi connaitre le nom des notes de la gamme que tu utilises. Si tu raisonnes en intervalles, et tu connais les notes des 2 cordes graves, tu pourras facilement improviser quelle que soit la gamme (en connaissant les intervalles qui la composent). Le reste du manche rentreras naturellement avec le temps. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
RiLCortex Posté(e) 30 janvier 2021 Auteur Share Posté(e) 30 janvier 2021 Je.me dis également que avec le temps cela rentrera mais est-ce un avantage en improvisation de raisonner par noms de notes plutôt que par shema d'intervalle et positions ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nico69 Posté(e) 30 janvier 2021 Share Posté(e) 30 janvier 2021 (modifié) Je ne suis qu'un novice en impro mais perso je fait comme @IamShrek j'utilise les schémas/ positions et la tonique me sert de point de repère. Connaitre ce qu'il y a dans chaque gamme d'un point de vue théorique me parait pas indispensable, je pense que c'est plutôt le fait de beaucoup l'utilisé et d'expérimenter qui est le plus bénéfique. Après ce n'est que mon avis et mon approche...... Modifié 30 janvier 2021 par Nico69 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
meuxng Posté(e) 30 janvier 2021 Share Posté(e) 30 janvier 2021 Bonjour RiLCortex. Je pratique la guitare classique, la flamenca (d'un luthier), le luth (d'un autre luthier), la flûte traversière jazz, chinoise, et quelques autres instruments. A partir du moment où vous avez la théorie de la musique en main, à l'esprit, vous avez passé le plus dur. Les notes sur un manche de guitare ne servent que lorsque la théorie de l'harmonie est ignorée. Ce qui n'est pas votre cas. De plus, libre à chacun d'accorder différemment votre instrument, ce qui arrive sur certaines partitions où le compositeur oblige à descendre une corde grave de mi par exemple pour jouer la partition. Inversement, nous jouons sur des guitares 10 cordes, 12 cordes, ces luthares très passionnantes. Instinctivement vous savez où se trouvent les notes sans devoir les apprendre comme des tables de multiplication. Les guitharpe sont ces guitares avec une partie harpe en plus. Nous n'avons pas besoin de connaitre les notes, l'harmonie se fait par le travail au quotidien. Et avec le temps, naturellement, vous saurez que telle case correspond à telle note. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
RiLCortex Posté(e) 30 janvier 2021 Auteur Share Posté(e) 30 janvier 2021 @meuxng merci pour vos réponses. C'est bien ce que je pensais, après avoir appris toutes les positions arpèges M7 7 et m7 je tente des substitutions diatonique lors d'improvisation. Et bien je me rends compte que ça devient vite le bordel sur le manche tellement les possibilités sont nombreuses ( trop nombreuses ) mais ça c'est un autre sujet... Désolé pour le double post mais...avoir tout ces shema en tête me perturbe j'aimerai maintenant savoir le mieux à faire pour travailler le 251. Se concentrer sur une seul position gamme majeur ( et ses arpèges générés sachant que je me base sur 5 positions gamme majeur suivant les positions pentatonique c'est ce que je préfère comme repère...) ? Ou bien se concentrer sur tout le manche et cibler les toniques de chaque accord pour y générer l'arpège ? Je ne sais pas comment commencer j'aimerai vos avis et expériences sur le sujet. Je dois dire que avant j'improvisais uniquement en pensant gamme et bien maintenant cette habitude est dur à perdre pour pouvoir penser "arpèges" et savoir à peu près où on va... Vos conseils sont les bienvenus, ça reste un peu flou, je suis tenté d'aller partout sur le manche mais ça en devient épuisant et... ça sonne pas trop du coup. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
meuxng Posté(e) 8 février 2021 Share Posté(e) 8 février 2021 Cher RiLCortex, que vous dire de plus ? Si vous passez par le cerveau, vous ne serez jamais naturel. Je ne puis parler que des fondements classiques. De la même façon que vous déliez vos doigts en pratiquant, de la même façon en commençant chaque jour par votre série de gammes et arpèges, vous atteindrez au naturel qui est en vous. Vous deviendrez ce que vous êtes. Au départ, on exprime la technique, puis arrive le temps où la technique vous exprime. S'il n'y avait que le manche ! La main droite (pour un droitier) est peut-être plus importante... La main gauche peut s'appuyer par au moins le pouce au manche, et quelques doigts sur des cordes ou le bord du manche, soit. Mais la main droite ne doit reposer sur rien, en théorie classique. Si vous reposez le pouce droit par exemple sur une corde, l'harmonie imitative des cordes en vibration par résonance de ces ondes le long des cordes jouées qui se transmet, n'aura pas lieu sur cette corde, provoquant un déséquilibre. Et votre poignet droit ! Il doit absolument être relâché et souple, ce qui pose naturellement vos doigts verticaux aux cordes. Plus vous serez relâché, détendu, en pleine maitrise, et plus votre improvisation sera naturelle, instinctive. Si vous vous obligez à passer par la boîte à idées - le cerveau - n'attendez rien de votre corps, de votre respiration inconsciente, de vos émotions. Malheureusement nous sommes dans le paraître, dans le monde de l'image, où les attitudes émotionnelles sont volontairement déclenchées pour vous faire consommer. Consommer du temps, de la vision, de l'argent, de la parole, bref vous conditionnant dans une dépendance à venir à l'égard de vos émotions. Cela n'a strictement rien à voir avec l'art, la beauté, les vertus, la sagesse. Et le monde est fou... Au lieu de penser à vouloir faire, laissez-vous porter par un sentir faire, et laissez tout votre corps s'exprimer, au lieu de le mettre de côté. Soyez vous-même au lieu d'idéaliser quelque chose qui n'est peut-être pas sorti de vous instinctivement. Quand il y a des blocages, quelque chose ne va pas, toujours. Au lieu de passer en force, revenez humblement aux fondamentaux. Quelques minutes rendues à vous-même vous guideront mieux dans votre vie, que des années perdues dans une direction floue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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