Ta musique ne vaut rien ...
La musique ce n’est jamais que de l’air en mouvement … et l’air (jusqu’à présent) c’est gratuit, qu’il soit immobile ou non.
Sur coulisse de fermeture de sites de pira … pardon de partage, de disputes entre les méchants propriétaires de catalogues et des gentils internautes on entend de biens tristes choses . Graphiques à l’appui, on nous démontre que le piratage ne nuit pas aux artistes, car la grosse part du gâteau revient aux intermédiaires. Après tout, si les artistes gagnent déjà moins que rien, les voler est bien négligeable.
Et pourtant …
En réduisant cette part de bénéfice, on réduit les investissements et la prise de risque de la part de ces intermédiaires tout au long de la chaîne. Parallèlement, l’idée fait son chemin que si la musique ne vaut rien, alors pourquoi payer pour voir un concert, pourquoi un organisateur se fendrait d’un cachet ?
Il faut évidemment ouvrir la porte en grand à de nouveaux modèles économiques … mais sans penser « gratuité ».
Petit à petit,on semble oublier que derrière toute musique, il y a un travail de création, mais également de préparation. On se noie dans des débats sur la propriété intellectuelle (qui est une question d’ayants droits, plus que de créateurs). On parle de redevance universelle, de taxe sur la copie, qui découplent encore plus la prestation de sa rétribution et qui ne rétribuerons que les gros poissons. Bien sur, écouter de la musique ne coûte plus rien ou presque … mais en faire est loin d’être un acte gratuit (dans tous les sens du terme). En échange des instruments, du déplacement, de l’investissement de temps, demander quelques euros d’entrée pour un concert c’est demander la lune.
Alors oui, le piratage et son cortège d’idées reçues appauvrissent la musique …
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