Récital pour le dialogue interculturel et interconvictionnel (si si, je vous jure)
Liège s’est doté d’un musée moderne, mettant en valeur de précieuses collections d’archéologie, d’armurerie, de verrerie. Je m’y rends pour la troisième fois, et je ne l’ai toujours pas visité.
Cette fois-ci, c’est pour mettre quelques notes de musiques sur une remise de prix d’un concours de photos sur la citoyenneté organisé par le SEDUCOW sous les auspices du FEDACTIO. Il s’agit d’une association qui travaille pour le dialogue interculturel et interconvictionnel.
Mon camarade Rumelin, le conteur, bosse avec cette association et c’est lui qui m’a recommandé.
La journée a mal commencé par un bon gros retard de train. Conséquence: arrivée tardive au boulot et ensuite départ anticipé pour être à l’heure au récital du soir. Mais bon, comme dit la blague, on va pas être en retard deux fois la même journée.
Le temps de rentrer d’enfiler mon habit de lumière – bon, ok, juste un T-shirt propre et ma chemise à carreaux fétiche – on embarque le matos. Le parking au centre-ville est juste impossible et plutôt que d’aller mettre ma nouvelle voiture entre deux potelets pour prendre un PV, ma lovely roadie me dépose.
J’entre dans le musée, et quelques instants plus tard le responsable m’indique où m’installer. Un diaporama en musique tourne dans l’auditorium où je m’installe. Il n’y aura pas de balance son, je mets l’EQ plat, je prérègle le gain, le volume et je mets la reverb sur « suffisant mais pas trop ». L’avantage de tourner un peu avec le même matos.
J’ai sélectionne trois morceaux qui pour moi sont liés de près ou de loin à la photo et l’interculturalité « Entre chien et Loup », « Caravansérail » et « Our Song ». Le premier parle de lumière, le second est une carte postale de l’orient mystérieux, et le dernier parle de mariage et plus largement de rencontre. J’ai préparé une petite conduite pour la (charmante) présentatrice de la soirée. Elle pourra ainsi annoncer les morceaux pendant que je me rends sur l’avant-scène pour me brancher. Dans un premier temps elle annonce des « chansons », mais après tout, ce sont des chansons, sans paroles, dans la langue universelle de la musique
Il y a quelques élus, quelques édiles qui font des discours, un jury de photographes professionnels titrés que j’écoute depuis un petit backstage que je me suis trouvé sur le côté de la scène. La soirée est très chaleureuse et sympathique dans une certaine spontanéité, tout en respectant la formalité, chapeau. Pour avoir pratiqué l’exercice à l’une ou l’autre occasion, je sais combien cette alchimie est difficile.
Vient le moment de jouer …
Dés les premières notes, je suis ravi de l’écoute dans l’auditoire: Entre chien et loup se passe bien, la présentatrice me lance sur Caravansérail et la magie de ce morceau opère, à la seconde reprise du thème, le silence s’épaissit encore (je dis toujours en riant qu’on sent l’air chaud du désert et le sable sous nos pieds). Je savoure ce moment musical et je suis en lâcher-prise complet. J’ai une pensée furtive pour mon dossier de presse qui dit « intensité et émotion » … là, à ce moment précis, on y est. C’est ça que je veux atteindre pour chacune de mes notes.
Vient encore la remise des prix, je joue Our Song avant de replier le matos pour aller boire une limonade près de l’expo photo. Quelques échanges autour de la musique en général, de la guitare en particulier, quelques cartes de visites échangées autour des amuse-bouches turcs, et retour à la maison.
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