Et vous, comment avez vous débuté ?
Je suis persuadé qu’on ne débute pas la musique par hasard. Il faut une rencontre, un passeur et des complices. Un peu comme ces coureurs qui se passent la flamme olympique. Il faut une envie, une joie, un désir, ou un manque et une douleur, une porte d’entrée vers notre coeur pour que la musique puisse prendre racine en nous.
Comme je suis à la recherche de dates, je parcourais mes infos pour voir si il fallait modifier ou mettre à jour des choses et je suis retombé sur cette question dans une ancienne interview.
Comment avez-vous débuté dans la musique ?
Je me souviens de ces dimanches matin au son des variations Goldberg, version Gould sur des vinyls pesants comme des assiettes. Il y a toujours eu des instruments et de la musique à la maison. Je voulais jouer d’un instrument. Mon père joue du piano, de la cornemuse, de la flûte, et d’autres choses, ma mère a joué de la guitare. Pourquoi la guitare ? Peut-être un des seuls instruments que mon père ne touchait pas, sans doute la peur d’être en concurrence avec lui. L’envie d’apprendre seul, et peut être déjà, de jouer seul.
J’ai pris des cours de guitare d’accompagnement, en même temps que mon frère, chez un voisin de mes parents. Au bout d’un moment, j’ai cherché des cours plus avancés, mais partout on nous disait qu’on en savait assez « pour jouer toutes les chansons ». Mais je sentais qu’on pouvait faire plus avec une guitare.
Le jour où j’ai acheté ma guitare chez un luthier à Liège, j’ai rencontré un guitariste qui donnait des cours et « filait un coup de main » dans le magasin. Il a pris ma future guitare (une « Takeharu ») a joué des choses qui m’ont ébloui et touché. C’était Jacques Stotzem ! J’ai pris des cours particuliers avec lui, puis des stages, quelques masterclass. Jacques Stotzem a été ma première rencontre avec le fingerpicking.
Et vous, qui était votre passeur ?
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